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féminisme

  • Bikini interdit !

    miss musulmane

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Entendons-nous bien : je me fous des concours de miss comme de mes premières chemises. J’aime les fausses minces, là il n’y en a que des vraies, et du genre basketteuse. Mais vu que la connerie féministe s’en mêle, je ne vais pas me priver, les petits plaisirs de la vie ne se refusent pas.

    Résumons : face à la prise de conscience collective consécutive aux méfaits d’un gros porc qui saute sur tout ce qui bouge depuis 40 ans au festival de Cannes et ailleurs, les candidates au titre de miss USA ne défileront plus en bikini, respect des femmes oblige. Désormais, les candidates ne seront plus jugées sur le physique, la personnalité avant tout !

    Cette conversion soudaine à la vie de l’esprit est remarquable. Un bémol néanmoins : s’il s’agit d’un concours de personnalité, pourquoi n’inviter que des filles jeunes, mesurant 1m 75 ? Si l’intelligence est primordiale, qu’attend-on pour faire défiler à ce concours des prix Nobel et des directrices de recherche ?

    On nage, comme d’habitude, dans l’hypocrisie la plus totale. Cette société expose des nanas à poil à tous les coins de rue depuis 50 ou 60 ans, et à présent que les effets s’en font sentir (frotteurs, porno généralisé à l’école…), elle veut jouer les cul bénis. Les femmes doivent pouvoir s’habiller comme elles veulent, sortir en mini-jupe, bourrées, à 2 heures du mat, sans qu’il ne leur arrive rien. Mais pour un concours de beauté, là attention, faudrait pas qu’on voit trop les fesses ou le nombril ! On frise le dédoublement de personnalité.

    Soit dit en passant, le concours de miss rêvé par la gauche existe déjà. Il s’agit de « miss musulmane », concours admirable créé en 2013 en réaction contre la débauche et l’immoralité occidentales. Au programme, récitation du Coran, tests de compréhension des valeurs islamiques et autres joyeusetés. Pas de femme-objet, pas de bikini. A noter cependant que les miss grenouilles de bénitier ne font pas consensus, les plus pieux y voyant un « concours de prostituées ». Décidément, on n’est jamais assez progressiste.

  • Féminisme et langue française

    féminisme,langue français,féminin des noms de métiers

    Depuis quelques années, les féministes, qui ne sont pas à une connerie près, essayent de faire gober aux français une série de néologismes ridicules qu’on est sommé d’accepter sous peine d’hérésie : préfète, soldate, et même… autrice (oui oui, c’est le féminin d’auteur). En dépit de leur agressivité habituelle, d’une exposition médiatique importante de leur théories fumeuses et du soutien d’un certain nombre de ministres (ou devrais-je dire : de ministresses) il faut avouer que les français sont plutôt réticents.

    Loin de moi l’idée de me réclamer de l’académie française, remplie de vieux croulants de moins en moins lettrés. Mais on sent bien qu’il y a un problème, et qu’en dehors du microcosme politico-médiatique, personne ou presque ne se risque à utiliser ces nouvelles formes. Pour quelles raisons ? Nos idéologues de service ont bien sur des réponses toutes trouvées : sexisme endémique de la société, poids des traditions patriarcales, voire carrément sexisme de la langue française. Ben voyons.

    Une chose semble échapper à tous ces beaux esprits : en français comme ailleurs, on ne forme pas les mots comme on veut. Tout cela obéit à l’histoire de la langue et à des règles internes qui ont leur cohérence et n’ont rien à voir avec la domination patriarcale. Le suffixe –esse par exemple, qu’on trouve dans le féminin prophétesse, remonte, par l’intermédiaire du latin, aux féminins grecs en –issa, dérivés de basilissa, la reine, un mot hellénistique créé pour éviter les confusions de l’ancien mot, basileia, qui pouvait aussi signifier la royauté. Je ne connais pas assez la linguistique et l’histoire de la langue française pour dire en vertu de quoi certains mots ont pris ce suffixe et d’autres non, mais mon petit doigt me dit que ça n’a rien à voir avec la domination masculine et « l’outrecuidance phallique ».

    Histoire de rire un peu, voici d’ailleurs un superbe exemple d’ignorance crasse, entendu sur France 24 dans l’émission Actuelles. Le « féminicide ». Homicide étant, dans l’esprit de ces débiles le meurtre d’un homme. Pas de bol, homicide vient du latin homo, qui désigne l’être humain en général (une femme pouvant parfaitement dire « homo sum », même chez le très machiste Juvénal). L’homme, avec un service trois pièces, c’est vir (qui a donné le mot viril, si détesté par nos  militantes du progrès). D’où l’absurdité de ce néologisme, qui finira oublié dans les musées de la connerie féministe.

    Second problème : on ne change pas une langue par décrets. C’est l’usage des locuteurs qui décide du destin d’un mot. Si le français moyen considère que le mot « soldate » est ridicule, et pas les mots « tueuse » ou « actrice » il en a le droit. Ça s’appelle le sentiment qu’il a de sa langue, et aucun sectaire, même avec un doctorat de linguistique, ne peut le sommer de parler de telle ou telle manière.

    On se demande bien d’ailleurs où les « linguistes féministes », comme Edwige Khaznadar, dont les ¾ des considérations et des références bibliographiques ne sont pas linguistiques, mais idéologiques, ont bien pu avoir leur diplôme. Elle non plus n’a pas compris que le mot homme veut avant tout dire « être humain » et que s’il désigne aussi l’individu de sexe masculin, c’est en fonction de processus séculaires très complexes qu’on ne saurait expliquer par des considérations morales. Mais qu’importe l’histoire et l’étymologie, notre brave dame fait des enquêtes chez quelques dizaines de gugusses et croit pouvoir ainsi cerner le « vrai sens » du mot. « Vrai sens » ? C'est-à-dire ? Ce mot, comme beaucoup d’autres, a plusieurs sens, qui varient en fonction des époques, des régions, des personnes… En vertu de quoi le sens étymologique, qui en outre est le plus abstrait et général, serait illégitime ? On croit rêver.

    Le monde a besoin de savants armés d’une méthode rigoureuse, non d’idéologues qui pensent que leurs diplômes rendent scientifiques leur prêchi-prêcha moral. Tout ce qui sort de la bouche d’un historien n’est pas science historique. Les historiens de gauche et autres linguistes féministes feraient bien de s’en aviser.

     

    Pour aller plus loin, je vous conseille notamment l’article d’Antoine Meillet « le nom de l’homme » disponible ici :

    http://ctlf.ens-lyon.fr/t_voirtexte.asp?num=1040&fic=5314_fr_Meillet_1_T16&aut=Meillet, Antoine&txt=1&hd=1

    Ceux qui auront le courage de lire ce texte, probablement affreusement sexiste, constateront qu’il est basé sur une science beaucoup plus solide que la bouillie idéologico-moraliste de Mme Khaznadar et ses compères. Que M. Meillet n’avait pas besoin de faire des micro-trottoirs avec un dessin de femme préhistorique pour constater que « pour le sentiment d'un Français du peuple, le mot ‘homme’ désigne avant tout l'opposé de la femme. » Et qu’en outre, le double sens du mot homme en français n’a rien à voir avec la « mentalité archaïque », puisque c’est une innovation du français et de l’anglais par rapport aux langues indo-européennes plus anciennes (latin, grec, germanique, sanscrit…)

  • Un singe socialiste: le bonobo

    bonobo, singe, socialiste, socialisme, féminisme, pacifisme, folisophes,patriarcat, matriarcat, pensée ambiante, anglo-saxons, amérique

    Le bonobo est, selon les scientifiques, qui comprennent si bien le monde, un animal très proche de l’homme. Il a en effet plus de 95/100 de gènes en commun avec nous. A vrai dire, il est surtout très proche du socialisme et de la pensée ambiante. Jugez plutôt : peu bagarreurs, au contraire des chimpanzés, les bonobos passent leur temps à s’enculer. Ils pratiquent diverses positions, et beaucoup d’entre eux ont des relations avec les individus de même sexe. En outre, ce sont, chez eux, les femelles qui prennent les décisions importantes. Il n’en faut pas plus aux décadents actuels pour admirer cette merveilleuse espèce, par ailleurs en voie d’extinction. Les grands esprits se rejoignent, décidément.

    Transformer chaque jour un peu plus les hommes en mendigots pacifico-nihilistes auto-introspecteurs enculeurs travailleurs (comme dirait Céline), voici la noble tache que se sont donnés certains intellectuels et médias. Comme le bonobo, l’européen moderne ne fera pas la guerre (sauf quand l’Amérique et ses alliés le lui ordonnent). Comme lui, il n’aura d’attention, de passion que pour son service trois pièces, laissant la politique aux grandes personnes. Pour l’harmonie de son couple, il inversera les stupides schémas patriarcaux, pour laisser place au matriarcat, d’après les excellents conseils des folisophes féministes anglo-saxonnes.

    On nous montre certes beaucoup d’animaux à la télévision. Mais ce qu’on propose en exemple, en modèle pour l’homme, ce n’est ni la liberté du papillon ou du cheval sauvage, ni la beauté élégante des panthères, mais un grotesque singe obnubilé par sa bite. Ça ne s’invente pas. 

  • La prostitution bientôt sanctionnée en France

    Najat Vallaud Belkacem

    Décidément infatigables, nos despotes éclairés socialistes, dont la force de réforme n’est plus à prouver, s’apprêtent à sanctionner l’achat de service sexuels. Dominique Grosse Canne n’a qu’à bien se tenir ! Interdit de tapiner, sauf pour le grand capital ! (parce qu’entre nous, les idiotes qui voudraient bosser de nuit pour l’industrie du luxe pour quelques sous de plus sont surement des putes aussi, et autrement plus critiquables).

    Inutile de dire que cette loi pue l’idéologie féministe (version coincée du cul/allergique à la bite) à plein nez. Les besoins sexuels des hommes ? Rien à foutre. La précarisation accrue des prostituées ? Idem. Ces hurluberlues parlent même de tarir le problème à la source, en faisant en sorte qu’il n’y ait plus de clients. On croit rêver. Tarir les couilles des mecs ? ça va pas être facile, je vous préviens tout de suite.

     Une magistrate suédoise, interrogée sur France 24, a même avancé l’argument brillant que voici : la prostitution n’est pas un métier normal et sain, parce que les deux sexes n’y sont pas également représentés. Dois-je en conclure qu’il faut aussi interdire les métiers d’institutrice, de sage femme, de chauffeur routier ou de pilote de chasse ?

    Elisabeth Badinter, elle-même féministe (à l’ancienne), dénonce cette loi comme « Une déclaration de haine à la sexualité masculine ». «  Ces femmes qui veulent pénaliser le pénis décrivent la sexualité masculine comme stéréotypée et violente. » Elle fait remarquer que l’on confond les réseaux de prostitution (à combattre) et la prostitution elle-même (qui existe depuis la nuit des temps).

    Il faut être soi-même féministe pour oser dire publiquement des vérités qui sautent aux yeux de chacun : derrière cet attirail idéologique délirant, il y a une violente haine de l’homme et de sa sexualité. Il suffit de lire les auteurs du « nouveau féminisme », de consulter leurs sites internet, ou d’écouter les propos des féministes de service sur les plateaux télé pour s’en convaincre. Ces femmes qui parlent de viol dès qu’on évoque la sexualité masculine, de domination dès qu’on parle de l’homme en général, qui sont fascinées par la castration et le mythe des amazones ont clairement une araignée au plafond. Nietzsche nous avait prévenus : derrière la plupart des systèmes, des idéologies, une maladie se cache.

    Un article sur l’interview d’E. Badinter :

    http://www.lexpress.fr/actualite/societe/prostitution-l-etat-n-a-pas-a-legiferer-sur-l-activite-sexuelle-des-individus-estime-elisabeth-badinter_1300969.html

    Un article sur l’hypocrisie de cette mesure déjà appliquée en Suède http://www.atlantico.fr/decryptage/prostitutio-experience-suedoise-penalisation-clients-marie-elisabeth-handman-400900.html

     

     

  • Faut-il admirer Sparte ?

    sparte, lambda, bouclier spartiate

    Depuis 25 siècles, de beaux esprits admirent la plus militariste et anti-intellectualiste des cités grecques, j’ai nommé Sparte. Tout d’abord, les grands philosophes athéniens, toujours prêts à se faire laquais des tyrans et à vomir sur la démocratie et l’isonomie de leur cité. Eux qui ne cessaient de pourfendre la poésie, les mythes, l’art oratoire, bref tout ce qui faisait la Grèce antique, étaient ravis de voir une cité partageant leur haine de l’art. Une cité astreinte à des lois absurdes, qui ne vivait que pour la guerre. Les « laconisants » étaient du reste légions à Athènes, chez les jeunes cons et les vieux fous. L’herbe est toujours plus verte ailleurs.

    De nos jours, les féministes se pâment devant la condition féminine à Sparte, bien meilleure que chez ces talibans d’Athéniens ! Gageons que si l’on pouvait remonter dans le temps, faire de l’athlétisme à poil ne les botterait pas trop, et qu’au bout de 8 jours, elles chialeraient pour qu’on les emmène à Athènes ou Corinthe. Gageons aussi que si elles connaissaient un peu l’histoire, elles préféreraient de loin la condition de la femme à l’époque hellénistique ou romaine, plutôt que de se faire une fixette sur Sparte; mais bon, on ne peut forcer personne à se faire une culture.

    Il y a aussi les ados qui fantasment d’exploits guerriers, et vouent une admiration sans bornes pour Sparte. Ce sont encore les moins bêtes des « spartophiles », car si Sparte est admirable en quelque chose, c’est bien dans ce domaine, quoiqu’elle soit loin d’être la machine de guerre la plus redoutable de l’antiquité (à coté de l’empire Assyrien, Perse, Romain, par exemple, Sparte n’était pas grand-chose, quoiqu’elle ait produit certains des meilleurs généraux antiques, et des soldats de grande classe).

    Sparte a enfin un certain succès dans les milieux nationalistes. Des patriotes de bonne foi croient y voir un exemple de probité, d’amour de la patrie, etc. Raté, la Sparte de l’époque classique a eu un comportement tout sauf irréprochable à l’époque de la menace perse. Lors de la première guerre médique, elle a laissé Athènes seule contre l’envahisseur. Elle a ensuite abandonné les cités grecques d’Ionie à leur sort. C’est en grande partie grâce à l’or perse que Sparte a gagné la guerre du Péloponnèse. Et l’on pourrait multiplier les exemples, qui prouvent que Sparte était tout, sauf un modèle de patriotisme grec et de résistance à l’envahisseur.

    En bref, il existe bien un mythe spartiate, qui, depuis 2500 ans, pousse toutes sortes d’esprits tordus, faibles ou mal informés, à admirer la moins admirable des cités grecques. Un état bananier et militariste détestable, qui n’a légué aucune grande figure intellectuelle ou artistique aux siècles futurs. Si toute la Grèce avait été à l’image de Sparte, il n’en resterait rien aujourd’hui.

    Pour aller plus loin, je conseille la lecture de l’article « Luxe » du dictionnaire philosophique de Voltaire, qui règle leur compte aux spartophiles (à commencer par ce crétin de Rousseau).