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névrose

  • L’hystérie : symptômes, causes, traitement

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    On connait tous des hystériques. Sur le net, ils répondent à une simple boutade par des monologues interminables. Au quotidien, ils traitent de fascistes tous ceux qui ne sont pas de leur avis, sans être capables de définir ce qu’est ce fascisme tant détesté. Ils ne comprennent pas le second degré. Ils ne supportent pas la contradiction. Leur culture est au mieux basique, au pire inexistante. Ils sont, le plus souvent, de gauche.

    Pourquoi l’hystérie est-elle un problème ? Parce qu’elle stérilise tout échange. La base d’un dialogue enrichissant est le respect mutuel et la pondération. Ne pas insulter son interlocuteur, répondre de façon proportionnée (on ne poste pas un pavé pour répondre à une simple phrase), etc. Bref, être bien élevé et mesuré. L’hystérique n’a que faire de tout ça. C’est pourquoi il (ou, bien souvent, elle) doit être soigné.e, dans la mesure du possible.

    Premier constat : le concept d’hystérie est pertinent. La preuve ? Les hystériques détestent qu’on les appelle ainsi, de même que les fous détestent qu’on les dise fous. C’est le meilleur indicateur qui soit. Ça montre qu’on met le doigt sur un point sensible. Qu’on touche à une certaine vérité. En plus, c’est un concept grec, et les Grecs de l’antiquité avaient raison sur à peu près tout, c’est bien connu.

    Théorisée par Hippocrate, l’hystérie nous est expliquée en détail par Platon, célèbre penseur d’extrême droite :

    « La matrice est un animal qui désire ardemment engendrer des enfants ; lorsqu'elle reste longtemps stérile après l'époque de la puberté, elle a peine à se supporter, elle s'indigne, elle parcourt tout le corps, (…) jetant le corps dans des dangers extrêmes, et occasionnant diverses maladies, jusqu'à ce que le désir et l'amour, réunissant l'homme et la femme, fassent naître un fruit. »

    Ce que nous dit en termes châtiés Platon, qui se montre véritablement prophétique dans ce passage, c’est que toutes les féministes, écologistes, marxistes et autres givrées agressives qui défilent sur les plateaux télé sont purement et simplement des mal baisées. Les psychiatres du 19ème siècle, qui savaient mieux lire le grec que nos contemporains, avaient parfaitement assimilé la sagesse antique et bricolé des godemichets à manivelle pour tenter de guérir les suffragettes et autres cinglées du genre, hélas sans succès. Et maintenant que nous avons toute la technologie nécessaire, c’est l’idéologie qui s’en mêle, et empêche de soigner ces malheureuses. Regardez Greta Thunberg, et vous comprendrez que cette petite anormale n’a besoin de rien d’autre que de connaître l’amour pour arrêter de nous bassiner h24 avec ses histoires de réchauffement climatique. De même pour les quiches qui gesticulent en chantant « Un violeur sur ton chemin ». Osez me dire que ces filles habillées comme des sacs ne puent pas le mal être et l’aigreur à des années lumières. Et qu’on s’amuse au pieu avec Nathalie Artaud, tant qu’on y est.

    On dira que je suis sexiste, mais pas du tout : l’hystérie a son penchant masculin (étant entendu que dans ce cas, c’est un autre organe qui cause les troubles). A gauche, ce sont ces mâles sans caractère qui répètent en cœur les inepties castratrices de leurs sœurs de lutte, dans l’espoir de pouvoir les baiser. A droite, les masculinistes qui, exactement comme les féministes, théorisent en long et en large leurs névroses. Une bonne partie de jambes en l’air, et toutes ces conneries seraient oubliées aussitôt, j’en suis à peu près sûr.

    Le meilleur reflexe consiste donc à éviter tout débat, ou plutôt tout monologue agressif avec ce genre d’énergumène. Vous perdez votre temps, et renforcez la pathologie de la personne malade en lui donnant l’impression qu’elle a des choses à dire. Tout au plus, si vous êtes absolument obligé de parler, conseillez lui l’invention du docteur Mortimer Granville, cela lui fera le plus grand bien. Car comme disait un docteur célèbre, c’est toujours la chose génitale qui est à l’œuvre dans des cas pareils.

  • Saint Paul, ce névrosé

     

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    Il faut bien le dire : la morale sexuelle de l’Europe, pendant plus d’un millénaire, a eu pour base les élucubrations d’un névrosé qui haïssait les femmes, le sexe, le corps et j’en passe (tout va de pair généralement), à savoir Saint Paul. 

    Sublime morale judéo-chrétienne ! Désormais, les femmes, ontologiquement inférieures à l’homme (à cause du péché originel) n’ont plus le droit de porter des bijoux, ni de beaux vêtements. Même les tresses sont interdites. Les nanas sont juste bonnes à prier et à fermer leur gueule. Et si elles restent vierges, c’est encore mieux. L’idéal de Paul, ce fabriquant de tentes qui ne sait même pas conjuguer le verbe savoir, ce sont les filles qui restent pucelles à vie et les bonhommes qui, comme lui, ne jouent jamais à la bête à deux dos.

    On va me dire mauvaise langue. Il suffit de lire la première épitre aux Corinthiens pour voir que je n’exagère rien. Dans ce texte assez amusant si on le lit de façon détachée, Paul donne toutes sortes de préceptes « moraux » à des chrétiens récemment convertis, qui, les coquins, allaient encore aux putes de temps en temps.

    Avec Paul, fini la liberté sexuelle. Les relations sexuelles hors mariage ? Interdites. Les prostituées ? Interdites. Les pédés ? Voués à la damnation. Et tout le reste est à l’avenant. Il faut toutes les ressources de l’exégèse pour transformer ces prescriptions d’ayatollah en « liberté ». Il est même dit que les femmes doivent être voilées. Du Mahomerde avant l’heure.

    On me dira que le voile était monnaie courante à l’antiquité. Mais entre le port habituel d’un voile dans la méditerranée antique et la théorisation de ce port, justifié par des raisons religieuses, en signe de sujétion à l’homme, il y a un gouffre qui n’échappera qu'aux plus abrutis.

    Les Romains, à l’époque, avaient encore la tête sur les épaules: ils ont fait décapiter ce dangereux hurluberlu dès que possible. Hélas, le mal était fait. Ce maboul avait déjà écrit de quoi bourrer le crâne de 50 générations, comme quoi le principe de précaution ne va jamais assez loin.

     

    Tribunaux religieux, femmes voilées et réduites au rang de sous merdes, interdits sexuels à foison, obsession sur la virginité et les pédés. Voilà l’œuvre morale et intellectuelle de ce Saint Paul dont les chrétiens n’osent plus lire à la messe que des morceaux soigneusement choisis. Toute lecture honnête, intégrale et non trafiquée ferait fuir les ¾ d’entre eux, et montrerait aux autres que les textes fondateurs du christianisme ne valent pas mieux qu’une fatwa pakistanaise.