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épître aux corinthiens

  • Saint Paul, ce névrosé

     

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    Il faut bien le dire : la morale sexuelle de l’Europe, pendant plus d’un millénaire, a eu pour base les élucubrations d’un névrosé qui haïssait les femmes, le sexe, le corps et j’en passe (tout va de pair généralement), à savoir Saint Paul. 

    Sublime morale judéo-chrétienne ! Désormais, les femmes, ontologiquement inférieures à l’homme (à cause du péché originel) n’ont plus le droit de porter des bijoux, ni de beaux vêtements. Même les tresses sont interdites. Les nanas sont juste bonnes à prier et à fermer leur gueule. Et si elles restent vierges, c’est encore mieux. L’idéal de Paul, ce fabriquant de tentes qui ne sait même pas conjuguer le verbe savoir, ce sont les filles qui restent pucelles à vie et les bonhommes qui, comme lui, ne jouent jamais à la bête à deux dos.

    On va me dire mauvaise langue. Il suffit de lire la première épitre aux Corinthiens pour voir que je n’exagère rien. Dans ce texte assez amusant si on le lit de façon détachée, Paul donne toutes sortes de préceptes « moraux » à des chrétiens récemment convertis, qui, les coquins, allaient encore aux putes de temps en temps.

    Avec Paul, fini la liberté sexuelle. Les relations sexuelles hors mariage ? Interdites. Les prostituées ? Interdites. Les pédés ? Voués à la damnation. Et tout le reste est à l’avenant. Il faut toutes les ressources de l’exégèse pour transformer ces prescriptions d’ayatollah en « liberté ». Il est même dit que les femmes doivent être voilées. Du Mahomerde avant l’heure.

    On me dira que le voile était monnaie courante à l’antiquité. Mais entre le port habituel d’un voile dans la méditerranée antique et la théorisation de ce port, justifié par des raisons religieuses, en signe de sujétion à l’homme, il y a un gouffre qui n’échappera qu'aux plus abrutis.

    Les Romains, à l’époque, avaient encore la tête sur les épaules: ils ont fait décapiter ce dangereux hurluberlu dès que possible. Hélas, le mal était fait. Ce maboul avait déjà écrit de quoi bourrer le crâne de 50 générations, comme quoi le principe de précaution ne va jamais assez loin.

     

    Tribunaux religieux, femmes voilées et réduites au rang de sous merdes, interdits sexuels à foison, obsession sur la virginité et les pédés. Voilà l’œuvre morale et intellectuelle de ce Saint Paul dont les chrétiens n’osent plus lire à la messe que des morceaux soigneusement choisis. Toute lecture honnête, intégrale et non trafiquée ferait fuir les ¾ d’entre eux, et montrerait aux autres que les textes fondateurs du christianisme ne valent pas mieux qu’une fatwa pakistanaise.