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grec

  • Les Belles Lettres

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     Si vous vous intéressez à l’antiquité, les éditions Les Belles Lettres ne vous sont sans doute pas inconnues. Principal éditeur français des textes antiques, elles sont en effet incontournables si vous ne voulez pas stagner à un niveau  historique digne de l’UMP (voir par exemple Darcos, grand passionné d’antiquité qui n’arrive pas à dire quoi que ce soit d’intéressant, de dérangeant. Son antiquité ne bouscule personne, c’est une Rome de musée, sans intérêt. Et encore, il est au dessus de la moyenne de ses collègues).

    La politique d’édition des Belles Lettres est néanmoins très curieuse. On a vu en première page du site un livre sur l’économie nazie. Aujourd’hui, c’est sur le Titanic. Parallèlement à ça, les lacunes du catalogue sont édifiantes : une recherche sur Pyrrhus, par exemple, ne donne rien. Sur la plupart des empereurs romains, pas de travail moderne disponible. Pour Néron, à part les textes antiques, on a deux romans historiques… Certains ouvrages de leur catalogue, aujourd’hui épuisés, ne sont pas réédités (je pense par exemple à l’ouvrage de Gilbert François, de 1957, traitant de l’usage du mot theos dans la littérature grecque préchrétienne, qui serait précieux pour éviter des erreurs de traduction et de compréhension monumentales, et démonter certaines récupérations idéologiques). Même les éditions d’auteurs antiques restent très incomplètes, et lorsqu’elles existent, sont souvent datées. Pas dérangés le moins du monde par ces vides aberrants, les cocos se mettent à éditer des classiques chinois.

    Bref, on a l’impression d’avoir affaire à un boulanger qui vend essentiellement des fruits et des légumes...

  • Les mathématiques: utiles au quotidien ?

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    L'un des arguments majeurs de ceux qui dénigrent les humanités consiste à vanter l'utilité des mathématiques, et à blamer l'inutilité, au quotidien, de la littérature, du latin, du grec, de la philosophie et j'en passe.

     

    C'est oublier que les programmes de mathématiques enseignés à partir de la cinquième, voire avant,ne servent strictement à rien au jour le jour, pour la plupart d'entre nous. Qui utilise les théorèmes de Pythagore et de Thalès ? Qui a besoin de la trigonométrie pour vivre ? Combien de français ont besoin de faire des équations à deux inconnues une fois leurs études finies ?

     

    Cette histoire d'utilité des mathématiques au quotidien est donc une tartufferie intégrale. Il est important de savoir faire les quatre opérations de base, de connaître les figures géométriques, de savoir ses tables de multiplication. Le reste est largement aussi "superflu", pour le citoyen lambda, que n'importe quelle connaissance littéraire, historique ou philosophique.

     

    J'irais plus loin. Alors que les humanités ne cessent de décliner , grâce aux gouvernements successifs de gauche comme de droite (qui y voient respectivement une culture bourgeoise et élitiste facteur d'inégalité, et des disciplines inutile qui ne servent à rien, comme disait notre auguste ami Sarko, "pour ouvrir une banque et gagner du pognon"), et que les français sont de plus en plus privés de repères culturels et identitaires, est-on bien sur qu'il soit plus utile de calculer une intégrale que de connaître l'histoire romaine ou la littérature française ?